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Le rendez-vous des barbares
13 décembre 2005

TERMINATOR

Arnold Schwarzenegger gouverneur de Californie a refusé de gracier un condamné à mort, ceci malgré un témoignage mettant un doute sur l'enquête policière. Ce n'était pas un tendre, peut-être même un barbare, "Tookie" chef d'un gang à Los Angeles a donc été exécuté ce mardi matin à 9 h (heure française).

La peine de mort n'est pas une justice, pour les victimes et les parents quelque soit leurs peines, voire leurs désirs de vengeances. Elle ne va ni réparer la perte, ni soulager la souffrance des familles. Pire, si celle-ci s'enferme dans le deuil de la personne disparu, ils vont eux même se torturer l'esprit et alimenter indéfiniment ce qui deviendra de la haine.

Pour la société non plus, car la peine de mort n'est en rien dissuasive, et encore moins un exemple. Elle est la traduction barbare de son impuissance, mais surtout l'absence de "civilisation", ou du moins ce que l'on peut espérer d'une société dite civilisé.

Cela devient de la barbarie lorsque la peine de mort est défendu ainsi que mise en application par des personnes se disant croyantes. (Pour les autres aussi, mais au moins ils affichent la couleur "ILS SONT BARBARE".) Plus encore lorsque ces personnes exposent leur croyance et l'utilisent à des fin politique. Cela devient indécent…obscène.

La religion chrétienne, du moins ce que j'en ai appris (mais j'ai peut-être raté un cours de catéchisme) ne donne pas à l'homme le droit de mort sur un autre. Si l'on est croyant (il me semble) on s'en remet à Dieu et à son jugement sans se substituer à lui. C'est a dire a chacun de nous de rendre compte de nos actes devant lui.

Qu'il y ai une justice pour les crimes est délits est nécessaire. Elle doit être humaine, et en aucun cas s'octroyer un droit qui ne lui appartient pas.

A lire dans Libé
et dans Le Monde

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